Depuis février 2017, où le Sud Soudan a déclaré l’état de famine, les Nations Unies mobilisent la communauté internationale : « Le monde fait face à la pire crise humanitaire depuis la seconde guerre mondiale… 34 millions d’hommes, de femmes et d’enfants sont menacés par la faim et la famine dans ces 3 pays ». Stop Hunger agit aux côtés du Programme Alimentaire Mondial de l’ONU.
Dans ces trois pays ravagés par des guerres, la faim est une arme, dénoncée par l’ONU.
Yemen
En raison d’une guerre déclarée depuis 5 ans et d’un blocus économique qui ralentit l’arrivée de l’aide d’urgence, le Yémen est face à la plus grave crise humanitaire au monde. 20 millions de personnes - 70 % de la population – font face chaque jour à la faim. Et un enfant meurt toutes les 10 minutes. Le Programme Alimentaire Mondial met en place une aide humanitaire pour nourrir 12 millions de personnes par mois et prévenir la famine dans le pays.
©WFP Marco Frattini
« Chacun livre sa propre guerre au Yémen, la nôtre est simple : rester en vie », dit un père de famille Yéménite.
©WFP Ahmed Basha
©WFP Marco Frattini
République Démocratique du Congo
"C’est une crise majeure. L’ampleur des personnes fuyant les violences est sans précédent, dépassant de loin le Yémen, la Syrie et l’Iraq", tels sont les mots d’experts pour les réfugiés. Depuis 2016, dans la région du Kasaï, au sud-ouest du Congo-Kinshasa, 1.4 million de personnes déplacées survivent en mendiant ou mangeant uniquement des racines de manioc, des feuilles ou des graines pour les cultures. On estime que 7,7 millions de Congolais sont en insuffisance alimentaire.
Sud Soudan
Le Sud Soudan fait face à une situation proportionnellement identique : si la famine a diminué grâce à une aide humanitaire significative, près de 7 millions de personnes – soit 60 % de la population – sont confrontées chaque jour à la faim. Selon l’UNICEF, 75 % des enfants sont privés d’école. "Je m’inquiète pour mes enfants. Je ne sais pas quand la guerre finira," dit une mère de famille. "Il n’y aucune bonne nouvelle. On ne parle que de combats et d’attaques. Les enfants n’ont rien à manger. Les enfants ne peuvent pas aller à l’école ».
Stop Hunger se mobilise depuis 2017
©WFP/George Fominyen
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